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Les Lumières Roses
5 juin 2007

* * XY * *

{par Purple}

La dernière fois, je me suis souvenu d'un événement de ma vie de collègienne que j'avais complètement oublié.
Quel âge avais-je? Treize ou quatorze ans et cen'était pas vraiment des années fastes... Certes, je culminais à 18 de moyenne mais socialement, j'étais loin de faire l'unanimité.

Or si je me suis souvenue de cette période de ma vie c'est parce que j'ai reçu récemment un mèl venant du site "copain d'avant". Ce courriel m'informait qu'une ancienne connaissance du dit-collège me passait le "bonjour". Et, comme un enchaînement, je me suis rappelée de ça... de cette étrange histoire qui m'était totalement passée à côté depuis des années entières. 

J'avais treize ou quatorze ans à l'époque, donc, et je n'avais pas de petit copain (l'idée même d'en avoir un, n'était vraiment pas ma priorité et j'étais loin de penser à avoir une petite copine... étrange... et puis, les filles de cet âge sont... horriblement pestes).
Je trouvais, bien sûr, plusieurs garçons mignons. Parmi eux, il y avait Rudy dont je me souviens très bien et puis il y avait ce garçon que je ne connaissais que de vue. Si quelqu'un m'aurait demandé avec qui j'aurai aimé sortir j'aurais ainsi hésité entre Rudy et cet inconnu.

Il avait le même âge que moi et il me semblait vraiment très populaire avec son look baggy-tee-shirt-cheveux-longs. Je ne le connaissais pas mais je savais le reconnaître quand je le croisais au détour d'un escalier menant à la cantine ou d'un couloir menant au gymnase.
Je ne savais même pas s'il était sympa ou gentil et, en vérité, je ne l'ai jamais su étant donné que je ne lui ai parlé qu'une seule et unique fois.

C'était sur le grand escalier qui dominait la cours du collège. Je m'en souviens bien maintenant malgré les années d'oubli qui ont stratifié ma mémoire. Je me souviens de la scène, de notre conversation et je me souviens surtout que j'avais passé des jours entiers à me rejouer la scène dans la tête.
Parce que ce n'était pas que j'étais amoureuse, c'était juste que je
me rememorais, incrédule, le moment où il m'avait dit au revoir. "Sarah!" avait crié une personne et c'était à ce moment-là que j'avais appris que le garçon que j'avais en face de moi, que le garçon qui me saluait, que le garçon pour qui j'en pinçais, n'en était pas un. Non, ce garçon s'appelait Sarah et, comme toutes les filles, il en était une.

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Commentaires
J
la phrase conclusive, elle illumine d'humour et de finesse l'ensemble de ce post (bravo donc ... et ... vive cette Sarah)
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